Commentaires récents

  • Répondre: Inondations à Kontum - 1e Partie   Il y a 3 années 8 mois

    Bonsoir K'tin,

    Maintenant, ces inondations, comme les évènements climatiques extrêmes au niveau mondial, sont de plus en plus fréquentes à mon avis, comme à ceux de plusieurs personnes de ma connaissance. Il n'y a pas de raison qu'il en soit autrement chez nous. Cependant, la destruction massive et systématique de la forêt sur nos hautes terres a eu un impact négatif, désormais bien étudié et bien connu, qui aggrave ces phénomènes désastreux, plus rien ne venant freiner ou absorber les eaux qui se déversent.

    Quant à ma propre expérience d'inondations plus fortes que celles qui se produisent chaque année à la saison des pluies, je peux témoigner de celle de 2009. Ma mère m'a aussi parlé de celle de 1972. Je vais me renseigner plus avant auprès des anciens.

    Merci de ton commentaire, le premier et j'espère que cela ne sera pas le dernier ;-) .

  • Répondre: Inondations à Kontum - 1e Partie   Il y a 3 années 8 mois

    L'état de la rivière en octobre 2020 est saisissant. Avez-vous l'impression que les inondations sont devenues plus récurrentes, voire plus importantes ces derniers temps?  

  • Répondre: Document no1414   Il y a 4 années 1 mois

    En effet K.Tin, ce que tu avances est renforcé par des éléments visuels des deux cartes postales de cette (petite) série. Je trouve que c'est encore plus visible sur l'autre carte postale http://www.uplands.info/fr/document-no1421 prise en plan rapproché. On y voit bien des aspects d'une scénographie peu naturelle : le tapis, le bucrane enveloppé d'un tissu rouge, la jarre accolée à celui-ci, à un endroit peu pratique pour s'accroupir autour et y boire, le costume trop uniforme pour ne pas avoir été arrangé au préalable. Rien que le fait qu'il y ait un meneur du groupe extérieur à celui-ci à la pose de matamore animé d'une gestuelle martiale me semble étranger à ce que je sais des groupes de gongs des hauts-plateaux.

    Merci de nous avoir signalé ces objets prémonitoires (car provenant sans doute de la seconde moitié des années soixante) de nombreuses folklorisations en cours ou à venir en Asie du Sud-Est.

  • Répondre: Document no335   Il y a 11 années 7 mois

    I see fruits on the ground staying near the seller's kiosk at the left of the first boy with red hat and brown shirt. Some people think it is the seller's fruit supply, but I propose another explanation: I suggest that may be the father (who can be seen behind the Vietnamese seller through the line of children) with the help of another man and four boys carried the bananas and the coconuts from the forest around Bao Loc to sell them to this Kinh fuit juice seller.They may have got some drinks on top of the moeny in exchange for fruits, as the second man can be seen drinking from a glass on the other photo of the series.What do you think of my idea? 

  • Répondre: Document no2279   Il y a 11 années 12 mois

    Yesterday, an old man from Kon Klor village recognized the man on the left of the photo. He said he was Bok (Mr) Yut from Kontum Kopong village, now in the suburbs of Kontum town. This man was long deceased.

  • Répondre: Document no1414   Il y a 12 années 9 mois

    Sous le régime du Sangkum Reastr Niyum, l'Université Royale des Beaux Arts (URBA) a entrepris la collecte de différents chants et danses du pays, ensuite transformés en performances folkloriques, mises en scène par des étudiants. On peut donc penser que les "montagnards" de ces images soient des Khmers déguisés, qui représentent les "Khmers Loeu" (Khmers d'en haut), comme le prince Sihanouk a dénommé les populations des hautes terres du Nord-Est. 

  • Répondre: Document no1548   Il y a 12 années 9 mois

    Bonjour Père Tis,

    Cette fois-ci, il s'agit de Jean Boulbet, le célèbre ami des Maa' qui écrit dans la partie de son autobiographie consacrée à sa vie au Viët Nam "De Palmes et d'Épines - Vers le domaine des génies - Pays Maa', Sud Viët Nam 1947-1963" (chez Seven Orients 2002) en page 109, au sujet d'une cérémonie de bienvenue à l'occasion de sa première visite au village de Bon Gor chez des Maa' Huang de la grande boucle du Dong Naï :

    "Ce rönom est fait de riz fermenté mêlé à des plantes dont quelques unes très ordinaires comme certaines Rubiacées proches du caféier (et les feuilles de caféier sont entrées dans certaines recettes), d'autres moins communes ou gardées secrètes là où l'on soigne encore ses crus. Et nous sommes dans un haut lieu du rönom puisqu'au coeur du Domaine. Ici, tout contribue à la réussite du breuvage. D'abord la variété du riz ; ensuite la vétusté de la jarre, son grès ; puis la préparation du ferment nkaany. Composé de croûtes de riz laissées à leur fermentation naturelle qui doit laisser des trainées de moisissure apparentes, les boulettes de ferment sont mêlées par broyage à des écorces, feuilles, pulpes, enfin des produits végétaux choisis. Cet ajout procure l'arôme final recherché, signe donc le produit et doit accentuer l'action du levain en formation. Suspendues au dessus du foyer, les boulettes de nkaany sèchent en s'enfumant avant d'être pilées et mêlées au riz cuit qui est alors "en gestation", en train de lever, au fond de sa jarre utérine. Ça y est... ou presque car un bon rönom est un rönom âgé."

  • Répondre: Document no1548   Il y a 13 années 8 mois

    Père Tis,Existe-t-il, dans ton souvenir, des occasions où à la boisson d'alccol de riz, on ajoute dans la jarre des aromates ou des additifs sous la forme d'herbes ou de plantes spéciales ? Il me semble avoir lu une description de cette pratique, mais je ne retrouve plus la référence.
     
    Le 22/08/2011
    Voilà, j'ai retrouvé la référence : c'est dans l'ouvrage de Jacques Dournes (sous le nom de Dam Bo), Les Populations Montagnardes du Sud-indochinois, numéro spécial 49-50 de la revue France-Asie du printemps 1950 (en page 1023-1024) :
    "Le procédé de fabrication de la bière de riz a une origine légendaire et un but religieux. C'est le porc-épic, à "l'estomac exquis", qui enseigna cette technique supérieure : "Faire du vin avec des baies et des fruits pilés, ce n'est pas bon. Le faire avec des tubercules, c'est du poison. Il faut faire de la bière avec des boulettes de farine de riz, alors on a une bonne boisson... ". Le porc-épic enseigna encore comment on doit confectionner de ces boulettes selon la taille de la jarre que l'on veut préparer ; il donna la dose de son, de riz cuit et de plantes (à but aromatique ou de fermentation) qui devait être mélangé aux petits gâteaux de farine ; il apprit à mettre de la braise au fond de la jarre et une couche de son tout au-dessus, avant de boucher hermétiquement. Puis le porc-épic se retira l'estomac, le pila et le mêla à la farine, disant : "Faites ainsi toujours ; la bière de riz ne sera vraiment bonne qu'avec un estomac de porc-épic.".
     
    Mais c'est peut-être spécifique aux Sré chez qui Jacques Dournes séjournait à cette époque.

  • Répondre: Document no191   Il y a 13 années 8 mois

    Cette espèce de panier en bambou est planté à côté de la jarre et destiné à contenir des aliments pour accompagner la boisson. Cela existait déjà du temps de mon enfance, vers 1960

  • Répondre: Document no1548   Il y a 13 années 8 mois

    Le montagnard boit de la jarre à certaines occasions (fête de la naissance, mariage, deuil., fêtes des villages, suite à des travaux communautaires...). Il s'agit d'une boisson obtenue par la fermentation du riz dans une jarre. On y ajoute de l'eau qui se mêle au riz fermenté que l'on aspire à l'aide d'un tuyeau (treng) de bambou.

  • Répondre: Document no72   Il y a 13 années 8 mois

    Je pense qu'il s'agit des Bahnars Alakông dans la région d'Ang Khê. Ce sont des Bahnars "de l'autre côté de la montagne" (Ala Kông). Leur langue comporte quelques différences avec les Bahnars de Kontum.

  • Répondre: Document no1002   Il y a 13 années 8 mois

    Le fils est venu se blottir contre son père alors qu'il joue avec ses copains qui le chamaillent. Il tient une boîte de conserve qu'il utilise comme un jouet.

  • Répondre: Document no740   Il y a 13 années 9 mois

    Pensez-vous que le personnage, debout avec le piège sur sa gauche, qui regarde le photographe en semblant tenir une corde a une barbe et présente des traits mélanésiens ?